Des images époustouflantes de l’inondation qui engloutit tout Paris

Saisissant : un pont de l'île Saint-Louis avec l'eau de la Seine juste en dessous. Toutes les photos proviennent du hashtag #CrueParis sur Twitter.

En ce matin du lundi 6 juin, la ville de Paris est toujours en proie aux crues qui affectent une bonne partie du nord du pays depuis plusieurs jours. Ça ne vous aura pas échappé, l'heure est grave. L'heure est à ce point grave qu'afin de pallier les dégâts possibles causés par les inondations, le gouvernement a mobilisé « un fonds d'extrême urgence […] pour les personnes sans ressource qui [auraient] TOUT PERDU DANS LA CATASTROPHE. » Dans le même temps et en vertu d'un sens pratique de premier ordre, le Musée du Louvre a déplacé nombre de statues antiques et autres peintures qui risqueraient d'être irrémédiablement abîmés par la montée des eaux dévastatrice.

Cet événement majeur de l'Histoire de France récente a été relayé par l'ensemble des médias nationaux, qui ont tenu à décrire en détail cet épisode rappelant les sombres heures des inondations de 1910. Ailleurs sur Terre, des journaux de qualité tels que le Guardian ont même pondu quelques headlines à la hauteur de la dévastation subie par la capitale française : « There's something terrifying about it » titrait le journal anglais en ce vendredi 3 juin. Sur les réseaux sociaux, nombre d'utilisateurs se sont amusés à poster des photos de la Seine plus haute que d'habitude, dont l'essentiel est rassemblé sous le hashtag #CrueParis. Ces témoignages sont édifiants.

Ce matin, la décrue a débuté. Néanmoins, Paris est toujours placée sous vigilance orange, ce qui signifie que les débordements de la Seine sont « susceptibles d'avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des BIENS ET DES PERSONNES. » En attestent les photos ci-dessous, où l'on peut notamment constater que des clubs tels que le Batofar et le Showcase ont été contraints de fermer leurs portes pour une durée de deux à trois jours.

Terry Stavoe.

Et comment pourrait-on leur en vouloir, lorsqu'on voit des images comme celle-là ? Le raz-de-marée a failli tout emporter avec lui, et il y a donc de quoi être préoccupé.

Terry Stavoe.

Ici, un reporter courageux mesure les dégâts causés par la montée des eaux, qui comme chacun le voit, sont monstrueux.

L'utilisateur américain très justement nommé « NYC Jim » apporte à la France un message de soutien à la mesure de l'horreur subie. Cette photo de Paris sous l'eau reflète absolument ce que chaque habitant de la capitale française est en train de vivre à l'heure actuelle.

Fat Tire Tours Paris.

Deux bateaux de plaisance, injustement soumis à l'impétuosité d'un fleuve tyrannique, la Seine.

Fat Tire Tours Paris.

Les images parlent d'elles-mêmes. Sous le pont de l'Alma, la célèbre statue du Zouave, qui a tant compté pour chacun des Parisiens jusqu'à aujourd'hui, s'apprête à disparaître sous l'eau, la faute à l'arbitraire d'un seul criminel : la pluie.

Alex Sulzer.

L'Amazonie ? Le Congo ? Au cœur des ténèbres ? Pas du tout : quatre arbres centenaires sur une voie sur berge en plein Paris, injustement piétinés par des torrents de boue.

Photo via le Twitter du Figaro.

La Tour Eiffel, monument symbolique de l'art de vivre à la française, lieu de passage des petits comme des grands et point de rendez-vous de tout Parisien qui se respecte, se prépare à une déflagration dont elle aura sans doute beaucoup de mal à se remettre.

A-t-on besoin d'ajouter quoi que ce soit ? Ces sinistres images parlent pour nous. Une voie sur berge, vieille amie des cyclistes comme des touristes internationaux, engloutie sans ménagements par la crue. Après l'Apocalypse à laquelle nous venons tous de survivre, Le Parisien estime que quelque 200 bâtiments et infrastructures de la ville de Paris continueront d'être placés sous surveillance de premier niveau.

Une seule question subsiste désormais, posée à l'ensemble des Parisiens : saurons-nous, tous ensemble, en faire encore plus des caisses la prochaine fois ?