FYI.

This story is over 5 years old.

Sports

Il y aura beaucoup moins de places pour les fans de Chelsea au Parc des Princes

Réaction aux débordements racistes de l'an dernier ou sécurité renforcée après le 13 novembre ? Toujours est-il qu'il n'y aura que 1 400 places pour les supporters anglais le 13 février prochain.

La préfecture de police de Paris a annoncé que le quota de places accordé aux supporters de Chelsea au Parc des Princes serait de 1 400 pour le huitième de finales de Ligue des champions qui se déroulera le 13 février prochain. C'est beaucoup moins que l'an dernier, quand Paris et Chelsea s'était affronté à la même époque. Le 17 février 2015, 2 100 fans anglais étaient ainsi présents au Parc des Princes.

Publicité

Chelsea se désole sur son site Internet de la réduction d'un tiers de son nombre de spectateurs autorisés, mais la justifie en expliquant que le nombre de places reste plus élevé que pour certains autres clubs européens venus jouer à Paris (Ajax, Anderlecht) et qu'il s'agit d'un dispositif de sécurité renforcée à la suite des attentats de Paris en novembre. Le club anglais met aussi en exergue le fait que les supporters des équipes adverses n'ont plus droit de venir au Parc des Princes depuis la mise en place de l'état d'urgence, ce qui est faux puisqu'une soixantaine de supporters bastiais avaient par exemple fait le déplacement le 8 janvier dernier.

A lire aussi : Comment le public du Parc m'a fait devenir supporter du PSG

Mais ce nombre de places réduits, décidé contre l'avis de l'UEFA, pourrait aussi être une sanction après les débordements racistes de l'an dernier. En effet, à la suite du match du 17 février (qui s'était soldé par un nul 1-1), une vidéo montrant des supporters de Chelsea refusant de laisser rentrer un homme noir dans une rame de métro avait circulé. On y voyait notamment les fans anglais chanter « We're racist, we're racist and that's the way we like it » (« Nous sommes racistes, nous sommes racistes, et on aime ça »). Quatre d'entre eux avaient été jugés l'été suivant à Stratford (Angleterre) et condamnés à des interdictions de stade allant de 3 à 5 ans.