Henrik Klingenberg de Sonata Arctica (photo via)
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LES ELIMINATEURS
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Et puis il y a Hawkwind, groupe issu du rock psychédélique et ses deux hommes-synthé, Del Dettmar et Dik Mik, qui ont envisagé l’instrument d’une manière tout à fait différente. Dans le documentaire de la BBC Hawkwind: Do Not Panic, Mik et Dettmar mettent en avant le fait qu’ils n’avaient aucune expérience avec l’instrument, mais qu’ils ont cherché à utiliser les synthétiseurs d’une façon très particulière : ni comme un exercice intellectuel (à la Karlheinz Stockhausen), ni pour montrer leurs compétences musicales, mais comme un objet qui ne serait rien d’autre que lui-même, et qui servirait à faire du mal au public. Ils utilisaient des haut-parleurs spécifiques, appelés « Eliminators » (littéralement, « les éliminateurs »), et Mik a reconnu que son but était « d’instiguer de la violence sonore ».Je crois que cette polarité entre maîtrise et douleur est unique au heavy metal, un genre qui célèbre à la fois la dextérité du jeu et la capacité de sonner plus fort, plus rapide, plus agressif, plus extrême, et c’est le rôle dédié au synthétiseur. On doit sans doute sa première utilisation dans le heavy metal à Tony Iommi en 1973 sur l’album Sabbath Bloody Sabbath de Black Sabbath, bien qu’il avait déjà expérimenté les synthés sur Master of Reality et le mellotron sur Vol. 4. Cela dit, c’est sur Sabbath Bloody Sabbath que le prog-rock et le metal se sont rencontrés, avec la présence à la fois de Tony Iommi et du sus-mentionné Rick Wakeman.
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LES CHERCHEURS
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SYNTH ÜBER ALLES
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« Pas de synthés ! Pas de voix féminines ! »
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