La Chine dévoile son nouvel avion de chasse, largement inspiré du F-22 américain

La Chine a enfin dévoilé son nouveau modèle d'avion furtif, afin de montrer que le pays progresse d'année en année dans le milieu ultra-compétitif de l'industrie militaire. Avec ce nouveau jet, appelé J-20, la Chine montre qu'elle souhaite moderniser sa production d'armement.

Ce J-20 est en phase de production depuis 2009 — et l'armée ne l'avait jamais dévoilé. Son premier vol public a été réalisé ce mardi, lors d'une inauguration en grande pompe. Il a eu lieu lors du salon aéronautique de Zhuhai, ville de la province de Guangdong.

Le nouvel avion ressemble largement au F-22 Raptor, un avion de chasse américain. Et ce n'est peut-être pas un hasard. Un autre avion chinois semblable — lui aussi de cinquième génération — doit voir le jour dans les années qui arrivent.

Le grand frère du J-20, le J-31, est prévu pour 2019. La Chine espère le vendre sur le marché mondial et faire de l'ombre à son concurrent, le F-35 américain. Avec ces deux avions, Pékin cherche à rivaliser avec les constructeurs américains et européens dans le marché de l'industrie aéronautique. De plus, Pékin veut s'affranchir des avions russes que le pays utilise depuis des décennies.

Selon un rapport envoyé par le secrétariat de la Défense destiné au Congrès américain, la Chine cherche, par le biais son programme d'avion de chasse, à muscler sa défense aérienne et « renforcer sa capacité à frapper des bases aériennes et des installations régionales. »

Mais les Américains attendaient avec impatience le premier vol du J-20 pour une autre raison : des données avaient été volées à des prestataires de l'armée américaine, et auraient toutes les chances d'avoir servi à la conception du J-20.

En 2015, Joe Manchin, sénateur de Virginie occidentale, a interpellé le secrétaire adjoint à la Défense, Bob Work, sur ce que l'armée des États-Unis comptait faire, car « nous savons que le J-20 est tout simplement une copie de notre F-22, et nous savons que leur J-31 est une copie de notre F-35. »

Work a reconnu que la Chine « a volé des informations à nos prestataires, ce qui les a aidés à développer leurs avions », mais il a rajouté que les États-Unis ont depuis « durci » leurs systèmes de sécurité.

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