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Culture

5 histoires d'artistes pas payés pour leur boulot

Le mec qui a inventé le Smiley fait la gueule.
Composites by The Creators Project Netherlands

Vous êtes un mec bien, une belle personne. Dommage. Vous allez vous faire bouffer tout cru par le monde de l’art. Vos coups de crayon, vos riffs de guitare, vos belles idées et votre génie enrichira quelqu’un d’autre. Vous me croyez pas ? Regardez plutôt la liste de manque de pot que voici.

1. Nike

C’est surement l’histoire la plus connue de notre petite liste. En 1971, une étudiante en graphisme nommée Carolyn Davidson est embauchée en freelance par Phil Knight, le fondateur de Nike. Quelques temps plus tard, elle lui rend le fameux “Swoosh” qui ne fera pas sensation. Elle est payée 35 dollars. Fin de l’histoire.

Mais en fait non. En 1983, les profits annuels de Nike sont colossaux et seule la culpabilité de Knight semble suivre la courbe. Devant ce constat, le richissime patron d’entreprise fait faire une bague sertie d’un diamant en forme du logo – ce qui est certes un beau geste mais reste tout à fait immettable. En plus de ce modeste présent, il joint au pli une enveloppe d’actions d’une valeur de 630 000 dollars. L’histoire est belle et sera surement un jour adaptée par Disney avec cette pipe de Cara Delevigne pour le role de Davidson et Richard Gere dans celui de Knight. Rassurez-vous, c’est presque la seule histoire qui finie réellement bien dans cet article.

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2. Bob Ross

Peu connu en France, Bob Ross a passé plus de 10 ans à la télé américaine à apprendre à des gens qui ne faisait rien d’autre que d’être devant leur télé américaine, les grandes lignes de la paix intérieure en se basant – le plus souvent – sur des techniques de peinture à l’huile. Il a été diffusé de 1983 à 1994 sur PBS pour pas un centime. Alors certes, il a toujours dit ne pas faire cela pour l’argent mais 10 ans de boulot pour rien, ça fait quand même beaucoup. Lui aussi à eu de la chance par la suite, puisqu’il a passé les 10 années suivantes à vendre des DVDs.

3. "Bitter Sweet Symphony"

L’histoire de la musique est remplie de gueguerres et de procès liés à qui a repris qui. On reviendra pas dessus pour se concentrer sur une histoire qui vous rappèlera votre adolescence. Le tube de The Verve : Bitter Sweet Symphony, contient une mélodie au violon, c’est d’ailleurs la seule chose qui rend le morceau potable aujourd’hui. Et bien Allen Klein, ancien manager des Rolling Stones a trouvé que cette dite mélodie ressemblait de beaucoup trop près à celle de The Last Time. S’en est évidemment suivi un procès, et bien que le jeune groupe en pleine ascension ait reçu au préalable l’aval de Decca Record pour utiliser le sample, le tribunal trancha en faveur de Klein. Depuis ce triste jour, toutes les royalties de ce morceaux vont directement dans la poche de ce crevard de Klein.

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4. The Smiley

Des manifs hippies des 60s aux émoticones Whatsapp, le "☺" est devenu incontournable. Et bien derrière ce logo se cache la triste histoire de Harvey Ball. Encore ado, la société Hanover Insurance lui demande un symbole simple pour motiver ses employés. En à peine 10 minutes, la sympathique face jaune voit le jour. Harvey empoche ses 45 dollars avec le sentiment d’avoir gagné de l’argent facile. Il s’arrête là et ne pense pas un seul instant à déposé les droits de sa création.

En 1970 le smiley devient hégémonique après que Bernard et Murry Spain aient eu l’idée de le mettre sur un T-shirt. En 2000 ils revendent leur franchise pour 500 000 000 dollars. On peut trouver Harvey Ball dans des conventions dédicaçant des badges et avalant des vipères.

5. The AC/DC logo

Parmi la pléthores de logo de groupe de rock, on en trouve un paquet de marquants et de réellement bien ficelés, mais peu arrive à la cheville de celui de AC/DC. Le logo à l’éclair a été imaginé en 1977 par Gerard Huerta et n’a pas été conçu, à la base, pour être le logo du groupe. Dans sa facture, Huerta spécifiait que sa création ne pourrait servir uniquement sur l’album Let There Be Rock. Sur l’album suivant, en effet, la typo était différente. Ce n’est que plus tard, et par le biais d’un manager peu scrupuleux que le groupe a repris cet enseigne rouge et ne l’a plus lâché. Huerta n’a jamais été mis officiellement au courant.