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Faire de l’Art permet d’être moins stressé, a dit la Science

Même si ce que vous faites est complètement naze.
Image: Pixabay

Bonne nouvelle pour les tocards qui s’imaginent être des putain d’artistes : une étude vient appuyer la théorie qui dit que faire de l’art permettrait d’être moins stressé. On sait depuis un moment que se livrer à des activités artistiques réduit le nombre d’hormones liées au stress. Une nouvelle étude, du College of Nursing and Health Professions de Drexel, aux États-Unis, ab permis d’aller encore plus loin dans la tolérance des artistes en herbe. Les recherches, dirigées par la professeure assistante et artiste Girija Kaimal, ont été conduites sur 39 adultes en bonne santé, dont près de la moitié a du créer quelque chose avec des marqueurs, du papier, et autre matériel, pendant 45 minutes, sans instructions.

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On a prélevé de la salive chez chacun des sujets pour mesurer le cortisol, « l’hormone du stress », avant et après leur temps libre et ont constaté des taux réduits dans 75% des cas. Pas de corrélation n’a cependant été établie entre le type d’activité et le stress, « sans surprise », admet Kaimal.

« C’est l’idée centrale de l’art thérapie : tout le monde est créatif et peut s’exprimer dans les arts visuels en étant encouragé », continue-t-elle. « Ceci dit, j’espérais que peut-être les effets seraient plus forts chez ceux qui avaient une expérience de création. » Après l’expérience, un sujet a rapporté que « c’était très relaxant. Après cinq minutes, je me suis senti moins anxieux. J’étais moins obsédé par des choses que je n’aurais pas fait ou que j’aurais besoin de faire. Faire de l’art m’a aidé à mettre les choses à plat. »

L’étude, intitulée « Réduction des niveaux de cortisol et les réponses des participants après une activité artistique » a été publiée dans Art Therapy, une revue dédiée aux études portant sur les propriétés de l’art. Nous ne sommes pas ici pour juger de ce qui est « bon » ou « mauvais » mais après avoir jeté un œil aux créations des sujets de Kaimal, on se dit qu’y a quand même du chemin à faire avant d’appeler ça de « l’art ».

La leçon à retenir de tout ça est peut-être : que vous soyez prisonnier ou danseuse de ballet, arrêtez un peu d’avoir peur de faire de la merde et, juste, faites quelque chose, bordel.

Pour lire l’étude en entier, c’est par ici.