Fabian Oefner, Disintegrating 08, 2016. Images courtesy the artist
J’aime les voitures de course. Mon père était un pilote quelconque de rally mais j’ai eu la chance de baigner dans les odeurs d’huiles de moteur, de pneus brûlés et d’échappements depuis ma tendre enfance — mon cancer m’en remerciera. Bien que n’ayant pas mon permis, je suis par la force des choses assez sensible aux belles mécaniques. Aussi ai-je un peu de mal à apprécier le travail de Fabian Oefner, notamment sa dernière série Disintegrating II qui voit des classiques de la course automobile voler en éclat, comme désintégré par un ovni.« C’est probablement les images rapides les plus lentes de l’histoire de la photographie. Il nous a fallu plusieurs mois pour réussir à obtenir des voitures assez réelles pour qu’on croie au fait qu’elles soient à pleine vitesse, et pour chaque élément qui se détache de la voiture, il faut compter un jour de boulot. Les détails sur ces voitures sont terriblement complexes. » explique Oefner.Disintegrating II est — vous l’aurez deviné — la deuxième partie d’une série entamée en 2013. Il y a cinq nouveaux bolides, tous plus beaux les uns que les autres. Je vous laisse découvrir ça ci-dessous, moi je ne préfère pas y penser.Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais on avait déjà parlé de Fabian Oefner et de voitures lorsqu’il avait recouvert une Ferrari de peinture néon. Pour retrouver tous ces projets, rendez-vous sur son site.
Publicité