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Le meilleur des Audi talents awards

Notre top 5 subjectif parmi les 36 lauréats des 9 dernières éditions.

Depuis 2007 et chaque année, Audi distribue ses talents awards à la jeune création dans quatre catégories : art contemporain, design, court métrage et musique à l'image. Si on s'attarde un peu pour faire les comptes de ces 9 éditions, cela nous donne 36 lauréats, une mention spéciale  — pour le court métrage de Diego Ongaro en 2009 — et presque autant de jurés prestigieux. Il va sans dire que l'ensemble de ces créateurs sont brillants et que vous devriez aller faire un tour sur le site des Audi talents awards pour tous les découvrir. Cependant pour vous éviter d'y passer la nuit, nous avons essayé de faire le tri pour ne garder que cinq d'entre eux. La crème de la crème. Le meilleur des Audi talents Awards.

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Cyprien Gaillard

Lauréat 2007 - Art contemporain

Photo via 

Premier lauréat du prix Art contemporain en 2007, Cyprien Gaillard est devenu trois ans plus tard le plus jeune récompensé du Prix Marcel Duchamp, l'ultime distinction artistique en France. De biennales en foires en passant par le MoMA et le centre Pompidou, cet artiste touche-à-tout expose ses vidéos, ses peintures, ses gravures et ses photos dans le monde entier. S'il y a bien un domaine où l'on aime le voir s'aventurer, c'est lorsque le jeune artiste s'adonne au Land Art, comme en 2009 avec Dunepark, une performance qui voyait un bulldozer procéder à l'excavation d'un bunker allemand enfoui dans une colline surplombant la plage de Scheveningen.

Coqueluche internationale, immanquable et toujours étonnant, cette année là, les jurés des Audi talents awards avaient eu l'œil. Vous pouvez suivre

Cyprien Gaillard

 sur le site de sa galerie.

Dominique Rocher

Lauréat 2011 - Court métrage

Dominique Rocher (à gauche)

À 27 ans, les stars du rock meurent et les génies des Audi talents awards sont primés. Comme Cyprien Gaillard, Dominique Rocher n'a pas attendu le poids des années pour décrocher ses lauriers. Avec son projet « La Vitesse du passé », il remporte en 2011 l'award destiné aux courts métrages, un prix qui lui permit par la suite de transformer l'essai en réalisant son film. L'histoire de « La Vitesse du passé » est tirée d'un poème de Raymond Carve. On y retrouve Mélanie Thierry et Nicolas Giraud dans un drame où le temps s'arrête. Un court superbe salué par les festivals du monde entier, il gagnera même le prix du meilleur film étranger au Festival de Santa Monica. Depuis, Dominique enchaîne les projets en y laissant son empreinte faite de poésie et de fantastique, des clips à d'autres courts.

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Découvrez ci-dessous le trailer de « La Vitesse du passé » :

Toute l'actualité de Dominique Rocher est sur son site.

Felipe Ribon

Lauréat 2012 - Design

Après avoir usé les bancs des Mines et de l'ENSCI, Felipe Ribon a été en résidence à la Villa Medicis et travaillé entre autre avec les frères Bouroullec et Mathieu Lehaneur. On peut difficilement rêver meilleur parcours. En 2012, il avait su séduire le jury avec « Mind the Gap », un projet qui se proposait d'appliquer l'hypnose aux champs du design. Des objets comme autant de déclencheurs émotionnels côtoyaient la documentation des recherches.

À 34 ans, ses travaux tournent encore aujourd'hui autour du sensible et des nouveaux usages. Fruit de sa résidence romaine, æ – objets médium s'intéresse aux souvenirs et à la façon dont ils se détachent du réel. Cette série était exposée au DDAYS 2015 au musée Cognacq-Jay de Paris.

Série d'objets du projet « Mind the Gap »

On a hâte de découvrir la suite. En attendant, allez faire un tour sur son site.

Romain Quirot

Lauréat 2014 - Court métrage

Romain Quirot (à droite)

En proposant son projet « Le dernier Voyage de l'énigmatique Paul W.R » l'an dernier, ce jeune réalisateur de 28 ans ne se doutait pas qu'il remporterait le prix court métrage. Seulement voilà, avec sa science-fiction bariolée et sa réalisation impeccable, difficile aujourd'hui de compter sans Romain Quirot. Dans son univers, le scénario ne sert qu'à mettre en exergue ce que l'humain a de plus sensible. Dans « Le dernier Voyage de l'énigmatique Paul W.R », l'histoire apocalyptique d'une terre mise en péril par une « lune rouge » n'est en fait qu'une toile de fond pour les errances d'un héros —  affublé d'un étrange don : il entend ce que les autres pensent et c'est pour lui une malédiciton de découvrir les bassesses de ses contemporains. On vous laisse découvrir le trailer ci-dessous :

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Lauréat 2014, Romain Quirot a passé l'année qui vient de s'écouler à réaliser ce court métrage qui sera prochainement dévoilé. On vous en dit plus dans quelques jours, en attendant on trépigne déjà d'imaginer les aventures dans lesquelles Quirot nous emmenera avec ses prochains projets. Son site nous en dit un peu plus.

Neil Beloufa

Lauréat 2011 - Art contemporain

Tout comme Cyprien Gaillard, Neil Beloufa est une sensation unanimement reconnu dans l'art contemporain de ces dernières années. D'ailleurs, qu'on se le dise, on ne fait pas le Palais de Tokyo et la Biennale de Venise la même année sans un certain talent. Lauréat 2011 du prix art contemporain des Audi talents Awards, les oeuvres de Beloufa sont souvent d'étonnantes structures jouant sur les contrastes de matières ou de médiums. En 2011, il avait su séduire le jury avec un projet de film tournant autour de la symbolique du bandana rouge dans la culture américaine. À travers ses oeuvres, sont en permanence questionnés les regards que nous portons sur le monde. Croyances, idoles, symboles sont passés par un étonnant prisme qui laisse apparaître leurs limites.

Neil Beloufa, 2013

Si vous avez encore besoin d'arguments pour être certain que Neil Beloufa est clairement une des meilleures découvertes des Audi talents awards, rendez vous en mars prochain au MoMA où il exposera

Projet 102 : Neil Beloufa

si vous n'êtes pas dans le coin vous pouvez aussi découvrir son univers

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sur son site

ou celui de

sa galerie parisienne

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Toute l'actualité des Audi talents awards se retrouve sur le site Émergence.