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Culture

De gros tas de danseurs épuisés

Dans sa dernière série, Nir Arieli photographie des amas de corps fatigués.

Toutes les images sont publiées avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la galerie Daniel Cooney Fine Art

Un bon gros paquet d’artistes de toutes les époques et de tous les styles a représenté des danseurs. Degas, Rick Guest et aujourd’hui Nir Arieli qui exposera prochainement sa série Flocks à la Daniel Cooney Fine Art gallery. D’immenses tas de danseurs enchevêtrés les uns sur les autres. L’air épuisé. Voilà ce qu’on peut voir dans cette série photo qui change un peu des diverses façons qu’on a pu voir récemment. Le but pour Arieli, capturer « ce qui reste du danseur lorsque la danse s’arrête. »

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« Ma ligne directrice et ma seule règle c’est de ne jamais chercher la perfection. Ce que je veux c’est un mélange de naturel, de beauté et de complexité. »nous explique le photographe basé à New York. « Dans Flocks, je vois une sorte de rencontre entre le sexe et la mort, les images sont très silencieuses mais elles contiennent quelque chose de tragique. Un peu d’intimité aussi, un élément fondamental dans mon travail. »

Pour chaque compagnie qu’il a photographiée, le résultat est différent. « Chaque groupe est un projet différent. Ils ont leur façon de danser et donc leur façon de se comporter, de se tenir. Ils viennent d’endroits différents, ont des héritages différents, il y a des danseurs de tous les pays et de toutes les couleurs. Je leur ai demandé la même chose mais les résultats sont tous très différents. Les danseurs ont commencé à se placer, à arranger leur corps par rapport aux autres. Cedar Lake par exemple a voulu faire une pile et avec la lumière de leur studio à Chelsea cela rendait vraiment bien. »

Tout ce que vous voulez savoir ou découvrir de Nir Arieli est sur son site.