Shirley Romero Otero Chicana of Colorado. “When we heard about this particular struggle, our hearts pulled us this way,” Ms. Otero said, “because the next battle after losing our land is truly the fight for water.” Ms. Otero’s community in San Luis, Colo., is dealing with its own fight for water. All photos and captions courtesy of, and owned by, Alyssa Schukar.
Il est facile d’oublier les personnes derrière les histoires dont parlent les médias, et a fortiori les photos que l’on voit passer par milliers sur les réseaux sociaux. Et c’est bien ce qui travaille Alyssa Schukar, photojournaliste américaine basée à Chicago. Celle qui a notamment été publiée dans The New York Times Magazine, The Wall Street Journal, Rolling Stone ou Newsweek, a a cœur de contextualiser avant tout son travail — plutôt que de capturer seulement un instant.« J’approche tout le monde avec empathie et respect pour faire un portrait digne d’eux », dit Schukar à The Creators Project. « Je ne suis pas une photographe d’actu chaude, car je ne veux pas seulement prendre des images, je veux les faire dans un effort collaboratif avec la personne que je photographie. » Pour ce faire, elle réalise des portraits traditionnels et s’immerge en profondeur dans les sujets qu’elle traite. « Il y a construction d’une relation et de rapports sur place avant que je ne commence à photographier », dit-elle.Quand Schukar a été dépêchée pour couvrir les manifestations contre le projet de pipeline dans le Nord Dakota pour le New York Times Magazine, elle a envoyée pour photographier la visite de la candidate du Parti vert Jill Stein. Mais elle savait que les enjeux résidaient bien au-delà. « J’ai voulu, en particulier pour le projet de pipeline au Dakota, être capable de donner la parole aux manifestants par l’image, car c’est une situation véritablement politique », précise Schukar. « Ça a été un monde très difficile à pénétrer. »Plutôt que de photographier et rassembler ensuite les noms et les informations, Schukar a passé du temps avec les manifestants, en apprenant sur eux et sur leurs motivations ici. Ces informations ont nourri ses images, des images de personnes plutôt que des images de la construction de la pipeline et des manifestations. « Je m’intéresse bien plus aux gens qu’à la photographie elle-même », ajoute-t-elle.Schukar s’appuie sur son expérience au sein de sa première rédaction, Omaha World-Herald, au Nebraska dont elle est originaire, pour créer des connexions avec toutes sortes de gens et de situations. Elle pouvait alors s’adresser un jour à de citadins, puis le lendemain à des ruraux. Elle travaille depuis deux ans en indépendante et s’attache principalement à la façon dont l’environnement façonne — au sens propre comme au sens figuré — les humains. « Le travail que j’aime faire par-dessous tout, c’est quand je peux vraiment passer du temps avec les gens et m’immerger dans leur monde », conclut Schukar.Vous pouvez voir un aperçu de son travail ci-dessous.Pour en savoir plus sur Alyssa Schukar, cliquez ici.
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