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Culture

Rien de tel que l'aquarelle pour peindre des vagins

Jenny Edbrooke révèle l'intime mélange de l'eau et des pigments purs.
Images courtesy the artist and Rye Creative Centre

Rien de tel que l’aquarelle pour faire un pont parfait entre les sciences de l’anatomie humaine et le combat féministe. L’aquarelle c’est la douceur de l’eau et la force des pigments purs, c’est la nuance perpétuelle et le versant sensuel de la peinture. L’aquarelle c’est vivant et, selon Jenny Edbrooke, c’est parfait pour peindre des sexes féminins. Pleins de sexes féminins. La série s’appelle Solstice Blooms et il est tout à fait normal d’y voir un clin d’œil à Georgia O’Keeffe.

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Depuis un moment, cette jeune artiste cherche un moyen de traduire des principes métaphysiques et des valeurs féministes au cœur de son art. Elle l’explique pour nous : « Dans mes travaux précédents, j’en faisais trop et j’imposais un message frontal purement féministe. Je me suis calmée et je trouve désormais mon approche plus saine et plus claire. »

« Je veux que mon public se sente fort et informé devant mes œuvres. Je veux qu’il sache qu’il a le droit de célébrer son corps au lieu de s’en excuser. Je veux connecter les corps féminins et masculins sans me soucier de leurs sexes ou de leurs genres. Je veux de l’harmonie. »

De l’harmonie il y en a plein ses toiles en tout cas, on vous laisse juger par vous-même ci-dessous :

Solstice Blooms, vue d'exposition

Solstice Blooms

Solstice Blooms

Flora Supernova, 2015, Floratopia

Euflora, 2015, Floratopia

The Maiden

The Mother

Retrouvez tous les travaux de Jenny Edbrooke sur son site.