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Culture

Un dispositif lumineux transforme le sol d'une église marocaine en « tapis magique »

« Ce rêve bleu, c'est un nouveau monde en couleurs ».

L'église du Sacré Cœur à Casablanca au Maroc, est le genre d'endroit où naissent les légendes. Aussi monumentale qu'une cathédrale, elle fut dessinée par l'architecte Paul Tournon en 1930 dans un style mêlant architecture gothique et art déco. Cette esthétique remarquable et sa désacralisation quelques années à peine après la fin de son édification en 1959, font de ce bâtiment majestueux un lieu idéal pour héberger des événements culturels.

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Dans le cadre des Journées du Patrimoine de Casablanca qui se sont déroulées entre le 1er et le 6 avril dernier, l'artiste français Miguel Chevalier a présenté sa création Tapis Magiques, qui a recouvert le sol de la nef d'un gigantesque tapis de lumière réagissant en temps réel aux déplacement des spectateurs sur une musique originale de Michel Redolfi.

Si vous n'avez pas eu l'occasion de voir de visu cette oeuvre monumentale, l'installation a été documentée avec précision par Claude Mossessian :

Miguel CHEVALIER Tapis magiques 2014 Casablanca (Version courte) par Claude Mossessian.

Extrait du communiqué de presse :

« Tapis Magiques revisite par le biais de l'art numérique, la tradition de la broderie avec le point de croix, de l’art islamique, surtout de la mosaïque, qui n'est pas sans rappeler aujourd'hui la notion du pixel. Cette installation rend hommage à l'artisanat marocain dans lequel la confection de tapis tient une place importante. Ce monde de couleurs et de formes en mouvement, tel le jeu d'un kaléidoscope géant, nous entraine dans un voyage imaginaire et poétique. Cette création nous plonge dans l'univers magique des Contes des Mille et Une Nuits et des tapis volant. »

Images publiées avec l'aimable autorisation de Miguel Chevalier.

Merci designboom