Sigalit Landau in collaboration with Yotam From, Salt Crystal Bride Gown III, 2014, Colour Print, 163 x 109 cm, Courtesy the artist and Marlborough Contemporary, London. Photo: Studio Sigalit Landau
Une immersion prolongée dans la mer Morte transformerait la plus fluide des étoffes en béton armé. Alors une robe victorienne déjà bien raide, cela donne une sorte de fossile de 70 kilos. Un immense bloc de sel avec une vague silhouette humaine. Cette étrange création de l’artiste israélien Sigalit Landau s’appelle Salt Bride et est actuellement exposée sous la forme de 8 imposantes photographies au Marlborough Contemporary Museum de Londres.Depuis longtemps déjà, Landau utilise la mer Morte dans ses œuvres, cristallisant dans le sel toutes sortes d’objets. Des chaussures au violon ses sculptures naturelles ont été exposées dans le monde entier et notamment au Documenta X en 1997, au MoMA en 2008 et au Musée d’Art Contemporain de Barcelone, le MACBA pour une grande rétrospective en 2014. DeadSee, une de ses performances les plus iconiques, consiste en une vidéo d’elle flottant nue dans la mer Morte accompagnée par 500 pastèques., Salt Bride, exposition au Marlborough Contemporary, Aout 2016. , Salt Bride, exposition au Marlborough Contemporary, Aout 2016.Actuellement, Sigalit Landau travaille à un immense pont qui rejoindrait les rives israéliennes et jordaniennes de la mer Morte.Découvrez tous ses travaux sur son site.
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Landau trouve l’inspiration dans les vertus physiques de la mer Morte mais aussi dans les histoires, le folklore et la culture de la région qui entoure ce désert où il fait régulièrement plus 45°C. Salt Bride, par exemple, s’inspire d’un personnage du conte Yiddish de S. Ansky The Dybbuk. « Avec le temps, j’ai appris beaucoup de choses sur ce lieu étrange. C’est un endroit magique qui me hante. J’y fais des expérimentations, j’y ai des idées que je n’aurais pas ailleurs. C’est comme un autre espace-temps, une autre logique. tout ce sel, c’est de la neige, du sucre mais c’est aussi la mort, des larmes solides, un mélange d’eau et de feu. » explique l’artiste.A photo posted by Francesco Dama Zini (@bild_er) on
Aug 2, 2016 at 2:35am PDT
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