[NSFW] Si les tatouages étaient des broderies chinoises

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Les aiguilles et l’encre sont souvent associés aux tatouages, et tout l’imaginaire qui s’approche de l’expression personnelle. Une artiste a pourtant troqué l’encre pour la laine et brode l’iconographie des tatouages chinois sur des corps de textile pour interroger les notions d’identité culturelle — et en l’occurrence, multiculturelle. « Le thème principal de mon travail est la dualité propre à une femme sino-américaine », explique Jessica Tang à The Creators Project.

Tang explique également avoir trouvé l’inspiration à la fac : « J’expérimentai avec les matériaux qui se trouvaient autour de moi et un jour j’ai pris un pot de nouilles instantanées et j’ai commencé à le coudre. Coudre dans du polystyrène était un peu difficile mais j’ai tellement aimé l’idée que j’ai pensé “Hey, pourquoi ne pas le faire entièrement en tissu ?” J’ai foncé et je me suis retrouvée à faire une réplique de pot de nouilles. »

Toujours séduite par cette méthode, et inspirée par le travail de Yasunari Inkenaga, Tang a progressivement abandonné le packaging pour les peaux de femmes tatouées. « Je voulais mélanger cet artisanat féminin avec des images de femmes asiatiques dans des poses suggestives », précise-t-elle. Les motifs asiatiques aident à “dissimuler” l’identité de ces filles — ce n’est pas évident que ces femmes sont asiatiques, mais les motifs le suggèrent. » Les productions explorent les similitudes entre broderie et tatouage, deux techniques liées au travail d’une aiguille sur une surface.

Pour continuer d’explorer le travail de Jessica Tang, allez faire un tour sur son site.