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Design

L'architecture bolivienne n'en a rien à foutre

Les bâtiments de Freddy Mamani Silvestre ne respectent ni les influences, ni les symétries et surtout pas la logique.
Screencaps via

L’architecte bolivien Freddy Mamani Silvestre n’aime pas sa ville d’El Alto. Pour lui ce n’est qu’un tas grisâtre sans aucune originalité. C’est pourquoi depuis huit ans, il s’acharne à offrir à la ville des créations toujours plus folles. Et quand on dit folles, c’est faible… Mamani n’en a rien à foutre de rien… aucune règle, influence, symétrie, logique. Les bâtiments, les immeubles et les maisons qu’il imagine semblent sortir d’un long trip de hippy mal réveillé. Il aura beau nous dire qu’il tente de faire revivre la culture Aymara, on n’est pas dupe.

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Il y a quelques semaines, Great Big Story qualifiait les travaux de Mamani d’architecture « New Andean ». Dans un documentaire — disponible ci-dessous — l’artiste explique que malgré un chaos supposé, il tente de redonner un style, une direction à sa culture. Ce que le documentaire ne dit pas, c’est que tout cela est possible que grâce à l’explosion d’une nouvelle classe en Bolivie. Sorte de nouveaux riches, des Boliviens travaillant dans l’import-export se servent de ces nouveaux bâtiments comme de magasins, de centres de conférences, puis d’appartements (et de penthouses).

Tous les travaux de Freddy Mamani Silvestre sont sur son site.