FYI.

This story is over 5 years old.

Design

Les États-Unis veulent contrôler la météo avec des drones

Il y aurait 90 milliards à se faire, mais cette mesure est écologique avant tout.

Après avoir longuement essayé de maîtriser le temps, sans succès, l’humanité s’est mise en tête de contrôler le temps qu’il fait. Entre les différentes tentatives de cloud seeding et les armes climatiques de Nikola Tesla, vous avez probablement déjà entendu une de ces folles histoires de bataille météorologique. Plus récemment, à l’occasion des Jeux Olympiques de Pékin, l’armée chinoise souhaitait écarter toutes chances d’intempéries lors de la cérémonie d’ouverture. Elle a donc tiré des centaines de missiles remplis d’iodure d’argent et de glace carbonique dans les cieux. Cette fois-ci, c’est les USA qui s’y collent avec une armée de drones – du coup, ça devrait probablement marcher et faire un chouette film avec Ben Affleck dans deux-trois ans.  Le journal Accuweather avance que la FAD ­[Federal Aviation Administration] a expérimenté courant 2013 sur six lieux tests aux États-Unis afin de rendre ces opérations plus écologiques. L’un de ces sites était le DRI [Desert Research Insitute] en plein milieu du Nevada, non loin de la ville de Reno.

Publicité

Jeff Tilley, le directeur du Weather Modification Activities au DRI explique les raisons de ces travaux :  « Lorsqu’on fait du cloud seeding, il faut faire très attention, vous pouvez très vite exploser votre budget annuel de carburant en une seule tempête. Le carburant coûte cher et les pilotes aussi. Et une seule tempête, c’est de nombreux voyages. Il y a un énorme marché pour les drones dans ce domaine, tant au niveau énergétique que technique. Le gouvernement compte bien toucher sa part sur cette recette potentielle estimée à près de 90 milliards de dollars. » On comprend tout de suite mieux ce nouvel attrait pour l’écologie.

Plus petits, plus légers et surtout bien plus économes en carburant, les drones sont aussi un bon moyen de ne tuer personne, les vols de cloud seeding n’étant pas des plus simples à effectuer, même pour un pilote expérimenté.  Si on était purement optimiste, on trouverait que cette technologie est réellement géniale, qu’elle sera d’un secours sans faille à l’agriculture mondiale, qu’elle préviendra les pires catastrophes naturelles, que la neige sera réaliste au cinéma et qu’on pourra faire du ski au mois d’août entre deux baignades. Mais bon, en vrai ça fait super flipper.

Images via

Merci Core77